vendredi 8 mai 2009

Fuji Pro 400H (format 120)

Jusqu'ici, je ne faisais que du noir et blanc au format 120 (Ilford FP4+ et HP5+, Fuji Neopan 400). Il faut dire que les rouleaux 120 couleur sont généralement vendus par cinq, ce qui au cas où ça ne donne rien serait un peu vexant.

Il faut dire que, des trois appareils que j'ai sous la main à ce format, deux sont franchement anciens (le Voigtlander et le Semflex) ; j'avoue ne pas être très sûr du comportement chromatique de leurs optiques. Rappelons que, sans traitement de surface approprié des lentilles, leur propriétés sont légèrement différentes suivant les longueurs d'ondes, ce qui induit des aberrations chromatiques pas forcément plaisantes à l'œil. Le YashicaMat était celui des trois qui m'inquiétait le moins de ce point de vue ; c'est donc avec lui que j'ai fais l'essai. Et je suis plutôt content du résultat.

  • Type : film inversible couleur
  • Fabricant : Fujifilm
  • Type : Pro 400H
  • Sensibilité nominale : ISO 400/27°
  • Format : rouleau 120 (existe également au format 135, etc.)

Un des avantages de ce film : il est très tolérant aux écarts d'exposition, ce qui, lorsqu'on calcule son exposition avec une cellule à main hors d'âge, est assez précieux. Et puis les couleurs sont nuancées comme toujours avec le Pro400H : plus dynamiques qu'on le crois quand le soleil brille, douces en lumière plus faible.

J'en ai racheté aussitôt les tirages de mon premier rouleau compulsé. Par paquet de cinq.

vendredi 1 mai 2009

Flash Pentax AF330FTZ

Un flash Pentax détone un peu dans ma panoplie (des modèles de la série T, comme le flash AF200T dont je vous avais déjà parlé) : le Pentax AF330FTZ.

Les nomenclature des flash Pentax est en effet assez explicite : le nombre donne la puissance (330 signifie nombre-guide=33m) et les lettres qui suivent donnent les capacités. T signifie un flash pouvant adapter sa puissance par le système TTL (capteur interne à l'appareil indiquant la quantité de lumière à fournir) ; F signale des flashs adaptant leur puissance en fonction des données d'auto-focus, ce qui suppose un quatrième point dans le connecteur reliant le flash à l'appareil pour la communication de données numériques ; Z, enfin, indique que le flash est capable de zoomer pour adapter sa couverture à la distance où se situe l'objet photographié.

Bref : FTZ désigne un flash étudié pour les dernières générations d'appareils argentiques, comme par exemple mon Pentax MZ-10 (ou le MZ-5n).


Flash AF330FTZ monté sur un boîtier Pentax MZ-5n.

(Au fait : pour avoir les photos en plus grand, il suffit de cliquer dessus, c'est un lien vers la galerie Picasa dédiée à ce blog.)

  • Type : flash électronique à mesure TTL uniquement, tête fixe et zoom électronique
  • Constructeur : Pentax
  • Modèle : Pentax AF330FT3
  • Nombre-guide : 33m à 100ISO
  • Modes :
    • puissance : TTL, auto (deux modes), manuel MH (pleine puissance) ou ML (1/16)
    • zoom : automatique ou manuel (28/35/50/70/85mm)
    • autre : synchro premier/deuxième rideau, assistance à l'autofocus
  • Date d'achat : 2 décembre 2007 (ebay France).

Alors, quid de ce flash ?

D'abord, il faut savoir que toutes les fonctions avancées (fort attirantes) ne fonctionnent qu'avec des boîtiers récents (type MZ quelque chose) - mais pas avec les réflex numériques, qui ne font pas de TTL mais du P-TTL (série FGZ chez Pentax, cher cher cher plus TVA). Sur les autres, on a donc un flash aux fonctionnalités assez basiques, sans cellule intégrée (je fais généralement plus confiance à la cellule du flash qu'au capteur TTL) et avec une tête fixe. Pas très palpitant.

Noter par ailleurs que le nombre-guide indiqué (c'est à dire la portée maximale pour un film ISO 100 avec une ouverture de f/1) n'est valable que pour le zoom maximal, c'est à dire pour une focale supérieure ou égale à 85mm. En 50mm, on a un nombre-guide de 28, pas franchement impressionnant. Pour traduire ça en français, ça veut dire qu'en zoom maximum, à ISO 400 avec un diaphragme à f/4 on a une portée de 16m. C'est pas mal, mais ce n'est pas avec ça qu'on va faire du documentaire animalier.

Bref, sur tous les appareils Pentax récents, voilà une alternative très convenable au flash intégré. Mais il ne faut pas lui demander de jouer les flashs professionnels.

samedi 14 mars 2009

Flash Pentax AF200T

Après des expériences un peu décevantes avec des flashs Sunpak et Cobra, j'ai pris une décision : pour les flashs, comme pour les objectifs et les boîtiers, rester fidèle au constructeur. Et donc, du Pentax. J'avais acheté un flash tout automatique (AF330FTZ), mais je voulais plus de contrôle sur ce que je faisais : la série T était donc idéale pour moi. J'ai donc acheté celui-ci sur ebay US, arrivé en quelques jours chez moi, à temps pour les fêtes...

  • Type : flash électronique à mesure TTL ou autonome, tête fixe
  • Constructeur : Pentax
  • Modèle : Pentax AF200T
  • Nombre-guide : 20m à 100ISO
  • Modes : TTL, auto (deux modes), manuel (pleine puissance, 1/2, 1/4 ou 1/8)
  • Date d'achat : 21 décembre 2007.

Ce flash a plusieurs avantages, et un inconvénient. Avantage n°1 : il est tout petit, se glisse aisément dans un fourre-tout photo même si on n'est pas sûr dans avoir besoin. Avantage n°2 : la richesse du mode manuel, qui permet un contrôle fin de la puissance. Son inconvénient : la tête fixe, qui rend difficile de fonctionner en flash indirect - impossible en mode auto, en tout cas, puisqu'on veut dans ce cas que la cellule soit bien allignée avec l'objectif.

la somme de ces avantages et de cet inconvénient : c'est le flash idéal si on veut l'utiliser en remplissage. Rappelons ce dont il s'agit : on veut prendre en photo une scène raisonnablement éclairée, mais dont l'avant-plan risque d'être un peu effacé par l'éclairage de l'arrière-plan. cas typiqeue : du portrait en extérieur, lorsque le sujet ne fait pas face à la lumière.

Dans ce cas, on règle l'ouverture et le temps de pose comme s'il n'y avait pas de flash (en veillant toutefois à ce que la vitesse soit supérieure ou égale à la vitesse de synchro flash du boîtier ; un film rapide risque donc de poser problème). Et on règle le flash de manière à ce que son éclair soit au quart ou à la moitié de la puissance qu'il faudrait s'il s'agissait d'une photo au flash pur. Pour ça, en utilisant un flash à cellule, on peut tout simplement lui faire croire que la sensibilité de la pellicule est deux ou quatre fois plus élevée que ce qu'elle est en réalité ; sinon, il faut jongler avec les ouvertures et le réglage de puissance.

En tout cas, c'est un flash très commode, bien construit, pas trop gourmand en piles qui plus est.

Film Ilford HP5+ (format 135)

Je vous avais parlé de ce film pour le format 120 ; c'est aussi mon film de prédilection en matière de noir et blanc rapide pour le 24×36.

  • Type : film noir et blanc inversible panchromatique
  • Fabricant : Harman Ilford
  • Type : HP5+
  • Sensibilité nominale : ISO 400/27°
  • Format : 135 (24×36) ;existe aussi en rouleaux 120 et en feuilles de différents formats
  • Dates de production : depuis 1989 (remplace HP5, produit depuis 1976, et HP4, produite depuis 1965).

Un film subtil et d'une grande souplesse d'utilisation à sa sensibilité nominala, un peu plus délicat en matière d'exposition lorsqu'il est poussé (je n'ai pas essayé de le pousser au delà de 800, mais on peut pousser d'un EV supplémentaire sans problème, en principe).

Bref : pour le portrait en lumière naturelle, même en intérieur, c'est pile ce qui faut ; j'aime bien aussi pour les photos de machines par exemple.

jeudi 12 mars 2009

Film Fuji Superia Reala 100

À l'opposé de la Pro800Z sur l'échelle des sensibilités : la Fuji Reala 100 - ou Fuji Superia Reala : comme pour la Acros 100, nominalement intégrée à la gamme Neopan, Fuji a choisi de commercialiser la Reala 100 comme faisant partie de la gamme grand public Superia. Allez savoir pourquoi.

  • Type : film inversible couleur
  • Fabricant : Fujifilm
  • Type : Superia Reala 100
  • Sensibilité nominale : ISO 100/21°
  • Format : 135 (24×36)

En fait, si, je sais pourquoi : les films dits « professionnels » sont en réalité des films conçus pour le portrait, le dernier retranchement du film négatif chez les photographes professionnels étant la photo de mariage. La Reala 100, avec ses tons très vifs et ses coloris plutôt chauds, ferait facilement passer la mariée pour plus pintée qu'elle ne l'est réellement...

Au fond, c'est une pellicule conçue pour le paysage - précisément le créneau de la gamme Superia. Ceci dit, je trouve cette pellicule beaucoup plus intéressante que les Superia 200 et 400 ; sans doute parce que sa sensibilité permet des effets de profondeur de champ plus parlants. C'est en tout cas, pour moi, la pellicule d'été idéale.

mercredi 18 février 2009

Fuji Pro 800Z

Un type de pellicule que j'ai découvert l'an dernier et qui n'est pas du tout sans intérêt : la Pro800Z de chez Fuji. Je l'avais achetée à l'occasion de la naissance de mon fils, avec lequel je souhaitais, au moins dans un premier temps, éviter l'emploi du flash.

  • Type : film inversible couleur
  • Fabricant : Fujifilm
  • Type : Pro 800Z
  • Sensibilité nominale : ISO 800/30°
  • Format : 135 (24×36)

C'est un film deux fois plus rapide que la Pro400H, comme son nom l'indique ; mais c'est aussi une pellicule aux couleurs nettement plus saturées. Si ce n'est pas ce qu'on cherche, mieux vaut sans doute pousser d'un diaphragme la Pro400H. J'ai découvert ça à l'usage : n'ayant pas lu attentivement l'emballage, je m'attendais naïvement à trouver des teintes voisines. Ceci dit, on n'est pas non plus dans les saturations parfois excessive des Superia 200... Une pellicule très commode à utiliser dans les éclairages faibles, lorsque l'on ne souhaite pas faire de flash mais que l'on veut garder de la vie aux couleurs !

samedi 14 février 2009

Fuji Neopan 100 Acros

Je vous parlais des films Ilford FP4+, un film aux tonalités subtiles, mais assez peu contrasté ; la Fuji Acros 100 (ou Neopan 100 Acros) est à peu près à l'opposé du spectre : une pellicule très dynamique, donnant des images contrastées, où le trait tend à l'emporter sur les volumes, mais sans pour autant perdre les nuances de gris.

  • Type : film noir et blanc inversible panchromatique
  • Fabricant : Fujifilm
  • Type : Neopan 100 Acros
  • Sensibilité nominale : ISO 100/21°
  • Format : 135 (24×36)
  • Dates de production : depuis 2001.

Une chose est claire : la finesse du grain de ce film est exceptionnelle. Ajoutons que, à regarder à la loupe ou à grossir considérablement, ce grain ne donne pas l'impression « grasse », un peu déplaisante de certaines émulsions modernes (type Kodak TMAX ou Ilford Delta).

À en croire certains forums, le côté très contrasté de ce film est dû, plus qu'à ses caractéristiques propres, à une légère exagération de sa sensibilité nominale, qui serait plus du côté de 64 que de 100. Mais la recherche du contraste correspond sans doute aussi au goût actuel...

De toute façon, j'ai pris avec cette pellicule des photos qui ne manquaient pas de richesse au niveau des teintes : dans le cas contraire, c'est sans doute le photographe plus que la pellicule qu'il faut accuser !