J'avais parlé la semaine passée d'objectifs achetés, puis revendus ; celui-ci, je ne m'en sépare pas. C'est ce que j'ai de mieux, tout simplement.
- Type : objectif manuel à focale fixe
- Constructeur : Pentax
- Modèle : SMC Pentax-M 50mm f:1.4
- Date d'achat : 5 septembre 2007
- Porte-filtre : 49mm
- Diaphragme : f/1.4 à 22, huit lames
- Mise au point : 45cm à l'infini
Tous comptes, faits, la série des objectifs Pentax-M est ma préférée. Ce sont des objectifs entièrement manuels (ni auto-focus, ni pilotage du diaphragme par le boîtier) particulièrement robustes et compacts - ce qui les distinguent de la série précédentes (dits « Pentax-K », première série d'objectifs Pentax à baïonnette), c'est précisément leur taille et leur poids réduit, à qualité optique égale. Du coup, une bonne partie de ces objectifs (de 28 à 135mm inclus) ont le même diamètre de porte-filtre à l'avant de l'objectif, 49mm, ce qui est ma fois commode.
Quand on donne les références d'un objectifs, on donne deux grandeurs : la logueur focale, qui, en fonction de la taille du capteur (pellicule ou composant), donne le grossissement ; et l'ouverture maximale de la l'objectif, qui indique la quantité maximale de lumière que l'on peut capter, diaphragme grand ouvert. Une très grande ouverture maximale suppose une qualité optique supérieure - après tout, avec une ouverture de trou d'épingle on peut faire de bonnes photos sans utiliser d'objectifs du tout. Bref, plus un objectif peut ouvrir grand, meilleurs il est - et plus cher, bien entendu.
La quantité de lumière qui atteint le capteur dépend de l'ouverture ; elle dépend aussi de la focale. Pour permettre des comparaisons entre les valeurs de diaphragmes d'une optique à l'autre, on exprime ces valeurs non en cm ou en cm2 mais en fraction de la longueur focale : f/4, f/16, f/5.6... De cette manière, la quantité de lumière qui atteint le capteur à un diaphragme donné (disons, f:5.6) est la même quelle que soit le type d'objectif utilisé, grand angle ou téléobjectif. Et le temps d'exposition qui en découlera sera aussi le même. Corrolaire : comme il s'agit de fractions, plus l'ouverture est grande, plus la valeur est petite. un objectif à ouverture maximale de f:2.8 ouvre donc plus qu'un objectif à f:3.5.
D'où l'intérêt du Pentax f:1.4 : il permet de faire des photos même par luminosité faible. Et, comme qui peut le plus peut le moins, il a, à des diaphragmes plus réduits, une finesse d'image bien plus grande que ses petit camarades qui seraient là à bout de course. Bre : l'objectif idéal, ou pas loin.