dimanche 9 novembre 2008

Asahi Pentax SP500

Une petite pause dans les descriptions de mon équipement pour mentionner quelques appareils que j'ai utilisé ou que j'utilise bien qu'ils ne m'appartiennent pas, et en particulier les appareils paternels et beau-paternels. En commençant par un appareil dont, à défaut d'être l'acquéreur, j'ai été un des premier sujets : l'Asahi Pentax de mon papa.

  • Type : boîtier réflex 35mm
  • Constructeur : Asahi Pentax
  • Modèle : Spotmatic SP500
  • Années de fabrication : 1980-1986
  • Date d'achat : début 1972 (pas par moi, j'avais un an !)
  • Monture : à vis type M42
  • Obturateur : double rideau à défilement horizontal, 1 s à 1/500e (en fait la vitesse au 1/1000e fonctionne bien qu'elle ne soit pas marquée sur le bouton des vitesses), pose B

Cf. sur cet appareil les entrées qui en parlent dans Des photos et des jours ; la dernière en date était illustrée par la même photo que celle-ci.

C'est en tout cas un appareil particulièrement robuste, de même que son successeur le Pentax K1000 dont j'ai acquis un exemplaire il y a quelques jours. Le K1000 est identique au Spotmatic (au SP1000 plutôt qu'au SP500, mais ils sont pratiquement identiques), à la griffe porte-flash près (les Spotmatics n'en ont pas) - seule change la monture d'objectif. La monture M42 des Spotmatic est nettement plus petite que la baïonnette K qui lui a succédé, ce qui fait qu'ils paraissent plus grand que les K1000 : plus de place libre sur la façade... Mais j'ai un étui rapide prévu pour les Spotmatic (puisque marqué Honeywell Pentax, la marque sous laquelle Asahi Optical Co. diffusait ses Spotmatics sur le continent américain) : il est exactement de la bonne taille pour le K1000.

Asahi Pentax était le dernier des grands constructeurs à avoir conservé la monture à vis, jusqu'au début des années 1970. Elles n'étaient pas mal, ces montures, mais il faut reconnaître que le changement d'objectif lorsqu'on est en vadrouille demande une certaine dextérité. par ailleurs, si une astuce au niveau de la monture permettait la mise au point diaphragme ouvert, il fallait bien le refermer au moment de la mesure de la lumière, alors qu'avec la monture K, on fait tout diaphragme ouvert et ce n'est qu'au moment de la prise de vue qu'il est ajusté. Cela permet de travailler simultanément sur la mise au point et la mesure de lumière, alors qu'il est difficile d'ajuster la mise au point diaphragme fermé, surtout si on est à f:16 ou au delà... D'un autre côté, pas besoin de bouton de contrôle de la profondeur de champ (qui n'est qu'un débrayage du mécanisme de visée diaphragme ouvert), puisque le passage en mode mesure le fait automatiquement.

J'ai pris mes premières photos avec cet appareil dans les années 80, alors que j'avais 11 ou 12 ans (c'est l'avantage d'un appareil robuste) ; j'ai commis une demi-douzaine de rouleau pendant mes années de collège et de lycée, de 1982 à 1987 (avec une certaine modération donc, les frais de développement étant mirobolants au regard de mon argent de poche) ; je l'ai de nouveau emprunté lors de mon voyage en Afrique du Sud en 1997. Mais ça me fait toujours plaisir de le manipuler, même si j'utilise maintenant mes propres appareils pour prendre des photos. Pour retrouver le mémoire gestuelle de ces premiers déclics.

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