dimanche 21 octobre 2007

Fuji Pro 400H

Parlons pellicule, pour une fois.

La pellicule Fuji Pro400H fait partie de ces petites trouvailles qui m'ont réconciliées avec la photo. Je n'y peux rien : je trouve les couleurs des pellicules actuelles un peu trop criardes à mon goût.

J'avais acheté la Pro400H en raison d'une demande particulière : il s'agissait de photographier un tableau dans un musée, en lumière naturelle et en reproduisant le plus fidèlement possible les couleurs. S'agissant d'un tableau au tonalités assez froides, grises, bleutées, beige, la classique Superia n'aurait pas convenu du tout. J'avais donc demandé conseil à mon labo photo ; on m'avait recommandé celle-là : sensibilité suffisante pour de la photo en intérieur, sans flash mais avec trépied ; couleurs plutôt neutres, respectueuses des demi-tons. Ces pellicules ne se vendant pas à l'unité, j'en avais acheté cinq - et depuis je n'utilise plus guère que celle-là !

samedi 6 octobre 2007

Zoom SMC Pentax-F 35-80mm 1:4-5.6

Achevons rapidement la liste du matériel ramené du Japon en 1998 :

  • Type : zoom autofocus moyenne focale
  • Constructeur : Pentax
  • Modèle : SMC Pentax-F 35-80mm 1:4-5.6
  • Date d'achat : août 1998
  • Porte-filtre : 49mm
  • Diaphragme (à35mm : 4 à 22, 6 lames
  • Mise au point : 40cm à l'infini

L'objectif de base, livré avec le boîtier. Efficace, certes : l'autofocus est rapide, le réglage du diaphragme automatisable - c'est l'état le plus avancé de la mise à la portée de tous de la photographie Reflex. « Appuyez, nous faisons le reste » disait Kodak lors du lancement du premier appareil photo grand public, le brownie - un petit cube rigolo, on en trouve plein les brocantes. Avec les derniers boîtiers 35mm sortis avant la vague numérique (et plus encore avec les APS, ces grands malchanceux de l'histoire de la photo), c'était devenu une réalité, y compris avec du matériel de bonne qualité capable, contrairement au brownie et à tous les instamatic qui lui ont succédé, de prendre de fort bonnes photos.

Le problème, c'est que dès qu'on sort un peu du cadre, on se heurte malgré tout à des limitations ; la principale est celle de l'optique. Le zoom pour tous et partout s'impose à partir de la fin des années 80 ; il permet à l'amateur d'éviter des changements d'objectifs parfois acrobatiques. Seulement, un zoom comme celui-ci est très, très loin d'avoir les qualités optiques d'un objectif à focale fixe, fût-il d'entrée de gamme. Ça ce voit à l'ouverture : un diaphragme de f/4 au maximum, ça veut dire quatre fois moins de lumière qui atteint la pellicule par rapport à un 50mm f/2...

Le résultat, ce sont des photos relativement standardisées, avec une profondeur de champ maximale tout le temps, même quand ce n'est pas nécessaire. Et puis, « le zoom amollit la fesse » : il fait croire au photographe qu'il n'a pas besoin de se positionner par rapport à son sujet - plus facile de zoomer un coup que de traverser la rue. Or, le résultat n'est pas du tout le même - mais ça, le zoom nous le cache.

Finalement, c'est en repassant à des optiques fixes que je me suis réellement remis à m'amuser en prenant des photos...