samedi 5 janvier 2008

Pentax P30t

Abordons le vif du sujet : le moment où j'ai découvert l'achat d'appareils d'occasion sur eBay... Le problème est simple : avec la mode du tout-numérique, bien des gens se débarassent des appareils argentiques qu'ils n'utilisaient plus depuis longtemps, mais qu'ils gardaient dans un coin « au cas où ». La technique des boîtiers réflex étant en grande partie stabilisée depuis les années 70, ça veut dire que l'on peut trouver d'excellents appareils à des prix dérisoires...

En fait, c'était d'abord des objectifs que je cherchais. Il se trouve cependant que, dans bien des cas pour Pentax au moins, il n'y a guère de différence de prix entre l'objectif seul et l'objectif monté sur un boîtier : le prix des optiques est boosté par la compatibilité de tous les objectifs à baïonnette K avec tous les appareils Pentax, y compris les plus récents. Or, le réflex numérique K10D est, depuis sa sortie, un appareil de référence pour les amateurs éclairés, ceux-là même qui peuvent vouloir équiper leurs boîtiers numériques d'objectifs plus anciens si les caractéristiques en sont satisfaisantes... Bref, c'est ainsi qu'en juillet dernier j'ai acheté mon premier boîtier d'occasion.

  • Type : boîtier réflex 35mm
  • Constructeur : Pentax
  • Modèle : P30t
  • Années de fabrication : début 1990
  • Date d'achat : 20 juillet 2007
  • Date de vente : 17 octobre 2007
  • Monture : baïonnette Pentax KA

Le P30t est un boîtier tout à fait sympathique, même si son esthétique a beaucoup vieilli : le plastique gris fait tout de même un peu plastoc... La série P, commencée à la fin des années 1980, est la dernière gamme de boîtier Pentax avant la généralisation de l'autofocus (gammes SF, puis MZ/PZ). Elle succède à la série A, première à employer les objectifs à diaphragme automatisé (monture KA, cf. la gamme d'objectifs SMC-Pentax A).

Dans cette série, le P30t est plus orienté vers les besoin de l'amateur exigeant et des cours de photographie. D'où plein de bonnes choses : la mise au point sur rond central coupé en diagonale, nettement plus pratique que la découpe horizontale du stigmomètre classique ; des automatismes efficaces mais facilement débrayables (le MZ-10 est beaucoup moins commode à utiliser en mode manuel) ; divers détails pratiques (levier de vérification de la profondeur de champ, verrouillage de l'exposition automatique...). De plus, l'insertion du film et le levier d'armement sont très plaisants à utiliser.

Ceci dit, en allant vers plus d'automatismes, on met d'avantage de distances entre le photographe et l'action de la lumière sur les sels d'argents de la pellicule. C'est la raison pour laquelle je suis remonté dans le temps jusqu'au boîtiers de la série M. J'ai donc fini par revendre ce boîtier, dans l'idée qu'il serait plus utilie à quelqu'un d'autre qu'à moi : il y a une tendance au retour vers l'argentique de personnes qui ont découvert la photo grâce aux numériques compacts et qui veulent aller un peu plus loin ; cette tendance doit être encouragée !

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