dimanche 31 août 2008

Flash Cobra D500 Dedicated + Pro Grip

Je n'étais pas et ne suis toujours pas un grand pros du flash ; pendant longtemps, je n'ai utilisé que les flashs intégrés, plus le Sunpak dans les cas où ça ne suffisait pas. Jamais eu de résultats très satisfaisants avec ce flash ; j'avais donc décidé d'acheter autre chose...

  • Type : flash électronique à mesure TTL ou autonome, zoom manuel et tête basculante et pivotante avec flash frontal d'appoint
  • Constructeur : Cobra
  • Modèle : Cobra Twin D500 avec module Pentax
  • Nombre-guide : 30m en focale moyenne à 100ASA
  • Accessoires : pro-grip et bracket pour montage déporté (cf. photo), filtres couleur
  • Date d'achat : 26 septembre 2007.

Un achat sur la baie, dans sa version britannique ; une déception : si la bête est sympathique au premier abord, elle est aussi d'une construction peu robuste. Elle avait manifestement passé sa vie dans son emballage, et dans doute dans un lieu peu climatisé : le plastique était complètement cuit. Le flash se fixe sur le module dédié constructeur par un système de petits ergots ; la plaque sur laquelle étaient ces ergots tenaient, sur le grip, par quelques vis dans le corps en plastique - qui avait cassé à cet endroit précis. J'ai réussi à réparer vaguement avec des boulons et des écrous (visibles sur les photos, sous la fixation du flash sur la poignée), mais je n'ose guère l'utiliser de peur qu'il me tombe en poussière entre les mains...

Le vendeur, après s'être fait tirer un peu l'oreille, m'a remboursé le grip. Et finalement, la partie que j'utilise le plus, c'est le bras qui se visse sous l'appareil, et que j'emploie avec d'autres flashs...

Règle d'or confirmée, donc : quand on achète d'occasion, viser le robuste. J'ai appris la leçon, je n'achète plus que des éléments originaux Pentax !

jeudi 28 août 2008

Tubes d'extension macro

La macro-photo, c'est quoi : l'art de photographier des tout petits objets, et qu'ils apparaissent grand. Deux approches possibles au problème : se rapprocher d'avantage, ou grossir plus.

La première possibilité, ça correspond au mode macro des petits appareils numériques et plus généralement de certains zooms : en diminuant la distance minimale de mise au point, on photographie de plus près, donc l'objet est plus gros sur le cliché résultant. C'est ce que permettent les objectifs baptisés macro par les constructeurs : le groupe optique avant peut d'avantage s'avancer (vous l'avez sans doute observé : l'objectif « s'allonge » d'autant plus qu'on veut mettre au point plus près), ce qui permet de mettre au point deux ou trois fois plus près qu'avec un objectif normal - 23cm avec le SMC Pentax-M 50mm f:4 macro, contre 45cm avec le 50mm f:1.4. Ceci au prix d'une ouverture maximale nettement moindre.

Une possibilité voisine, dont je reparlerai : les bonnettes d'approche (close-up lenses), qui reviennent à mettre des lunettes à son objectif pour qu'il puisse voir de près ; il faudra bien sûr les enlever pour voir de loin, les plus de cinquante ans qui me lisent voient ce que je veux dire.

L'autre possibilité donc : grossir plus. Pour ça, la méthode, c'est d'éloigner la totalité de l'objectif du récepteur (pellicule ou capteur). Pour des raisons optiques que je vous épargne, mais qui se voient bien en griffonnant avec un papier et un crayon, cela grossit nettement l'image résultante ; par contre, on perd pratiquement la possibilité de mettre au point : plus l'allongement est grand, plus la plage de mise au point devient faible, située à peu de distance devant l'objectif.

Pour faire ça, des dispositifs sans lentilles, qui s'intercalent entre l'objectif et le boîtier : le soufflet, qui permet d'obtenir des éloignements (et donc des grossissements) variables ; les tubes d'extension, qui ont un allongement fixe ; le tube à extension hélicoïdale, intermédiaire entre les deux : un tube à longueur réglable.

Je voulais découvrir les possibilités de la macro sans casser la tirelire ; je me suis donc acheté un jeu de tubes d'extension bas de gamme, pour voir ce que ça donne.

  • Type : jeu de tubes d'extension macro
  • Constructeur : inconnu (made in China)
  • Date d'achat : 22 août 2007
  • Composition : adaptateurs Pentax K avant et arrière, tubes à vis (60×0,75mm) n°1, 2 et 3 ;
  • Longueur : 12 à 60mm suivant composition ;
  • Grossissement (pour un 50mm mettant au point à partir de 45cm) : 1:0,22 (adaptateurs seuls) à 1:1,31 (adaptateurs et tubes 1, 2 et 3).

Notons au passage que l'usage, en macro, est de donner le grossissement obtenu sur le capteur (la pellicule, en ce qui me concerne). 1:1 signifie donc qu'un objet de 24mm prendra toute la hauteur du cadre ; plus le dénominateur est important, plus on grossit.

Que dire de ce jeu de tube ? Qu'il m'a permis de faire ce que je souhaitait, découvrir la macro à moindre frais. cependant, le système à adaptateurs+tubes vissés est fort malcomode, d'autant que les pas de vis médiocres se grippent facilement. Bref, Quant aux montures K des adaptateurs, je ne les installe pas sur mes boîtiers sans craindre qu'elles y restent à jamais... Pour une plus ample utilisation, il faudra passer à du matériel de meilleur qualité.

mardi 26 août 2008

SMC Pentax-M 135mm f:3.5

Il y a des photographe qui tendent vers les vastes horizons, vers les champs larges ; d'autres qui vont plutôt vers le détail significatif, vers un cadre plus rapproché ; je serais plutôt de ces derniers. Du coup, j'ai plutôt tendance à alterner entre moyenne focale et téléobjectif, sans aller d'ailleurs vers les très longues focales - qui indépendamment de leur coût posent vite des problèmes de poids et d'encombrement, sans compter la quasi nécessité d'utiliser un trépied dans la plupart des situations.

Résultat : dès que je peux, j'emmène avec moi un 135mm. Ça faisait partie de l'attirail du Spotmatic paternel et je m'en était acheté un dès que j'avais commencé à me lancer dans l'achat de matériel d'occasion : le Tamron 135mm f:2.8 dont je vous avais parlé, de très bonne qualité mais un peu lourd. J'utilisais auparavant le zoom 100-300mm vendu avec le Pentax MZ-10, mais il cumulait un encombrement non négligeable avec une qualité optique pas au dessus de tout soupçon...

L'objectif 135mm Pentax-M f:3.5, acheté si ma mémoire est bonne à un ebayeur hélvétique, est donc venu à point nommé compléter ma collection.

  • Type : objectif manuel à focale fixe
  • Constructeur : Pentax
  • Modèle : SMC Pentax-M 135mm f:3.5
  • Date d'achat : 19 septembre 2007 (sur ebay, en provenance de Suisse)
  • Porte-filtre : 49mm
  • Pare-soleil intégré
  • Diaphragme : f/3.5 à 32, huit lames
  • Mise au point : 1,5m à l'infini

Le 135mm f:3.5 de la série M, c'est avant tout une merveille de miniaturisation : il pèse 270g (d'après le site KMP de Bojidar Dimitrov), mesure moins de 7cm de long quand on met au point à l'infini ; il a un porte filtre de 49mm de diamètre, identique donc aux objectifs grand angle ou moyenne focale de la même série - comme l'excellent 50mm f:1.4 dont je vous avais parlé. Il a par ailleurs un petit pare-soleil intégré, pratique comme tout.

Résultat, c'est un objectif que j'emmène avec moi le plus souvent possible, dans la sacoche ou dans son étui à lui, un peu écorné - c'est le signe qu'il a vécu. Et j'aime bien les images qu'il me donne, par exemple en combinaison avec des films aux couleurs douces comme la Fuji Pro400H ou Pro800Z : des teintes subtiles, des effets de profondeur de champ harmonieux... Encore un dont je ne me séparerai pas de sitôt.